Par la Rédaction – 29 octobre 2025
Voici un mois que les élections sont passées, le visage de la nouvelle classe politique composé majoritairement des membres de l’UDB s’apprêtent à occuper l’Assemblée nationale ainsi que les conseils municipaux et départementaux.
Quid des jeunes politiques ayant occupés la scène politique ces derniers années parfois au péril de leurs vies contre l’ancien régime ?
Au moment où plusieurs questions se soulèvent dans l’opinion publique sur la crédibilité et la légitimité de la nouvelle classe politique.
«Chiffre» dresse le portrait de plusieurs jeunes politiques dont celui choisi aujourd’hui de Ntsegue Laffite Joyce, ancien candidat tête de liste aux élections locales et Secrétaire Exécutif Adjoint du RPM.
En effet, Joyce Laffite n’est plus un visage a présenté, désigné par jeune Afrique comme un des bras droit de l’actuel Vice-président Alexandre Barro Chambrier. Ce conseiller en communication de profession et professionnel du marketing numérique a gravi les échelons politiques en prouvant son courage par ses prises de position tranchantes mais surtout par sa constance et sa ténacité dans l’opposition au régime d’Ali Bongo.
Apprécié dans sa circonscription pour sa disponibilité et son leadership de proximité, il se distingue par sa capacité à fédérer et à inspirer confiance.
Après ces élections beaucoup auraient voulu voir des jeunes tel que lui et bien d’autres briguer un mandat électif pour asseoir une légitimité politique et confirmer un parcours politique élogieux et ambitieux. Mais hélas !
Cette génération composée de cadres de partis politiques à l’instar de Max Eyi du RPM, Serge Ango de l’UN, et même de plusieurs indépendants tels que Geoffroy Foumboumla, Placide Obiang Nze, Dina Koussou qui ont mordu la poussière face à un retour théâtrale et triomphale d’anciens cadres du PDG aujourd’hui élu sous la bannière de L’UDB.
Max Gabriel EYI ASSOUMOU
Placide Aubiang Nzeh
Dina Koussou
Geoffroy Forumboumla
Serge Ango
Aujourd’hui l’heure est au bilan : entre légitimité en souffrance, activistes manipulateurs et retournement de veste. Sous la Ve République, le sens des valeurs et de l’idéologie politique semble perdre face au «game» politique.
Assistera-t-on à l’émergence d’une opposition idéologique ou simplement au grand retour du «kounabelisme»?
L’inclusivité sera-t-elle la règle pour réduire au silence ?
Quoi qu’il en soit, la République devrait compter sur ces acteurs politiques de valeurs pour faire évoluer le débat démocratique et faire valoir la force des idées du Président de la République sur le terrain.
