Pointe-Noire s’est dotée d’un nouvel outil majeur pour la santé publique. Le 17 novembre, les autorités congolaises ont inauguré l’Institut national de biologie et de veille sanitaire, une structure stratégique destinée à renforcer le diagnostic médical ainsi que la surveillance épidémiologique dans le pays.
Financé par la Banque mondiale à hauteur de 4,5 milliards de francs CFA (soit 6,86 millions d’euros), ce laboratoire moderne constitue un pilier du dispositif national de réponse aux maladies prioritaires.
Selon le ministre de la Santé, le professeur Jean-Rosaire Ibara, l’institut concentrera ses activités sur la lutte contre la tuberculose, le VIH, les hépatites et d’autres infections majeures, tout en assurant la détection et la surveillance des pathogènes émergents. Il deviendra également le centre nerveux du système d’alerte biologique du Congo.
À terme, près de 100 professionnels de santé y travailleront, faisant de cette infrastructure une avancée décisive pour le renforcement du système sanitaire congolais et un atout supplémentaire pour la sécurité sanitaire de la sous-région.
Publié, le 18 Novembre 2015 – Chiffre.info
