Par la Rédaction – Libreville, 30 octobre 2025
La vidéo choc montrant le jeune Warren Loundou violemment passé à tabac par un groupe de lycéens continue de provoquer une vive onde d’indignation sur les réseaux sociaux et dans l’opinion publique. Depuis plusieurs jours, cette affaire, survenue dans le quartier Batterie 4 à Libreville, alimente les débats jusque dans les couloirs du palais de justice.
Selon les premiers éléments recueillis, Warren, âgé entre 15 et 18 ans, venait tout juste d’obtenir son baccalauréat. Invité par d’anciens camarades à une sortie au beach, il aurait été pris dans un guet-apens soigneusement préparé. Sur place, le jeune homme a été violemment agressé par plusieurs adolescents, dont un certain Evrard Adano, identifié comme l’un des principaux auteurs présumés des coups.
La victime a été transportée d’urgence vers une structure hospitalière où elle est actuellement prise en charge. Le diagnostic médical fait état de multiples fractures au visage, notamment au nez et à la mâchoire, consécutives à la brutalité de l’attaque. D’après plusieurs témoins, le motif du différend serait une querelle sentimentale, liée à une histoire de jeune fille.
Face à l’émotion suscitée, la justice gabonaise s’est saisie du dossier. Les agresseurs présumés ont déjà été auditionnés par les enquêteurs, et le procureur de la République aurait ordonné l’ouverture d’une information judiciaire. Du côté de la famille Loundou, la colère se mêle à la douleur : elle exige que justice soit rendue avec la plus grande fermeté.
« Notre fils a été lynché comme un animal. Nous voulons que les responsables répondent de leurs actes », confie un proche du jeune Warren.
En attendant la suite de la procédure, l’affaire Warren Loundou vient une fois de plus jeter une lumière crue sur le phénomène grandissant de violence juvénile dans les établissements scolaires de Libreville — un fléau qui interpelle autant les autorités que les familles.



