Vue partielle des élèves gabonais © D.R
Libreville – Le ministère de l’Éducation nationale a rendu public, ce vendredi, le calendrier officiel des examens pour l’année 2026. Très attendu par les établissements, les enseignants et les familles, ce document fixe de manière précise les différentes échéances allant de novembre 2025 à juillet 2026. L’un des points majeurs de cette nouvelle organisation reste l’harmonisation des périodes d’inscription au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) et au Baccalauréat, désormais prévues du 3 novembre 2025 au 9 janvier 2026.
BEPC : un calendrier balisé et resserré
Pour le BEPC, le ministère a établi un découpage chronologique strict.
Dépôt et validation des dossiers : du 24 novembre 2025 au 9 janvier 2026
Édition du pré-registre : 20 février 2026
Clôture du registre : 20 mars 2026
Épreuves pratiques d’EPS : du 30 mars au 30 avril 2026
Épreuves écrites : du 9 au 13 juin 2026
Oral d’anglais (LV1) : du 15 au 20 juin 2026
Délibération : 25 juin 2026

Proclamation des résultats : samedi 27 juin 2026
Période de réclamations : du 29 juin au 3 juillet 2026
Baccalauréat technique : un rythme dense
Du côté du Baccalauréat technique, le calendrier se veut tout aussi rigoureux :
Validation des dossiers : jusqu’au 6 février 2026
Pratiques d’EPS : du 8 au 26 juin 2026
Écrit d’EPS : 27 juin 2026
Épreuves écrites principales : du 30 juin au 4 juillet 2026
Oraux du premier groupe : du 6 au 10 juillet 2026, délibération le 11 juillet
Oraux du second groupe : du 14 au 17 juillet 2026, suivis de la délibération finale
CEP : une session fixée en juin
Le Certificat d’Études Primaires (CEP) se tiendra quant à lui du 15 au 19 juin 2026, conformément à la volonté du ministère de stabiliser les calendriers des examens de fin de cycle.
Une planification saluée, une mise en œuvre sous surveillance. La publication de ces dates apporte une visibilité appréciable pour la communauté éducative. Elle devrait permettre une meilleure anticipation, tant pour les établissements que pour les familles. Toutefois, plusieurs défis subsistent :
la concentration des opérations de validation, de traitement et de correction ;
la pression sur les services administratifs ;
la disponibilité des ressources humaines et logistiques.
L’efficacité de ce calendrier dépendra, in fine, de la capacité du ministère et des établissements à respecter ces échéances strictes. La réussite du processus repose sur une mobilisation optimale des moyens afin de garantir non seulement la fluidité des opérations, mais aussi l’équité et la crédibilité des examens à l’échelle nationale.
Par la Rédaction (CHIFRE INFO)– 16 novembre 2025



