Eboloko présente ses excuses après une mise en scène controversée sur les violences faites aux femmes

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Par la Rédaction – 8 Novembre 2025 à 12 h 54 | Temps de lecture 1 min

L’artiste gabonais Eboloko a reconnu ce jeudi 6 novembre une « démarche profondément inappropriée » après avoir mis en scène une fausse situation de violence conjugale pour promouvoir son dernier clip. Dans une lettre d’excuses publiée sur ses réseaux, il exprime ses regrets et s’engage à rencontrer le Collectif des féministes du Gabon, à se former et à utiliser désormais sa notoriété pour sensibiliser de manière responsable. Cette prise de parole intervient au lendemain de l’annonce du dépôt d’une plainte par le collectif auprès du procureur de la République à Libreville. L’organisation, très active sur les questions de genre, a dénoncé une

« instrumentalisation » d’un sujet sensible dans un pays où près de 90 % des femmes déclarent avoir été victimes de violences. Un chiffre alarmant qui rappelle l’ampleur du fléau.

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Un mea culpa assumé. Après une première tentative d’explication mal reçue, Eboloko signe cette fois un mea culpa sans détour. Il reconnaît « une communication regrettable » et présente ses excuses à sa compagne, « entraînée dans cette erreur », ainsi qu’à sa famille, aux victimes de violences et aux militantes féministes.
« Contrairement à certains commentaires, non, elles n’exagèrent pas. Elles ont eu entièrement raison d’alerter avec force l’opinion sur ma démarche », écrit-il dans sa lettre, adressant ainsi un message clair à ses fans qui avaient tenté de le défendre sur les réseaux.

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Une volonté de répare. au-delà des excuses, l’artiste affiche sa volonté d’agir. Il souhaite rencontrer le Collectif des féministes du Gabon « pour écouter et apprendre », échanger avec des professionnels du sujet et mettre sa voix au service de la cause.
« Je reste à la disposition de toute autorité ou organisme travaillant sur ces questions », conclut-il, promettant d’utiliser sa plateforme « de manière réfléchie et responsable ».

Dans un contexte où le Gabon multiplie les initiatives contre les violences faites aux femmes, cette affaire rappelle combien la sensibilisation doit s’accompagner d’une vigilance éthique, y compris dans le monde artistique.

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