Une affaire qui relance le débat sur la sécurisation des institutions
L’arrestation de Grâce Hilda Landimi Ndjeri, pourtant élue sénatrice mais non encore installée, continue de susciter de vives réactions. Selon nos confrères de Magazines Super Star, l’intervention de la DGR serait intervenue dans un contexte particulièrement sensible, renforçant les interrogations autour du respect des procédures et des limites légales.
Un flou institutionnel préoccupant
Le cas de Mme Landimi met en lumière une zone d’ombre juridique : à quel moment exact l’immunité parlementaire entre-t-elle en vigueur ?
Si la loi protège les parlementaires une fois installés, la situation des élus proclamés mais pas encore investis demeure floue. Ce vide ouvre la porte à des interprétations divergentes — voire arbitraires — qui fragilisent la continuité institutionnelle.
Toujours selon Magazines Super Star, plusieurs observateurs estiment qu’une clarification législative est désormais indispensable pour éviter de futurs dérapages.
Un signal d’alerte pour les institutions gabonaises
L’intervention de la DGR avant l’installation officielle a provoqué un véritable débat :
simple application de la loi ou dépassement de ses prérogatives ?
La réponse oscillera entre interprétation juridique stricte et lecture politique du contexte.
Ce dossier apparaît désormais comme un avertissement sévère concernant la fragilité des protections constitutionnelles et la nécessité de sécuriser davantage les processus institutionnels.
Conclusion
Grâce Hilda Landimi Ndjeri n’est plus seulement une élue : elle devient le symbole d’un vide juridique préoccupant, soulignant les limites du cadre actuel concernant la protection des futurs parlementaires.
La question subsiste :
la DGR a-t-elle dépassé les limites ?
Un débat que le Gabon devra trancher, à la lumière du droit mais aussi de la volonté politique de renforcer les institutions — comme le rappellent nos confrères de Magazines Super Star.


