Publié, le 15 Novembre 2025
Le Président de la République gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, a officiellement accepté la démission des membres du gouvernement élus lors des législatives du 27 octobre dernier. Cette décision s’inscrit dans l’application stricte de l’article 73 de la Constitution, qui interdit le cumul entre un mandat parlementaire et des fonctions gouvernementales.
Un rappel aux exigences constitutionnelles. En recevant ces démissions, le Chef de l’État a réaffirmé l’importance du respect des textes fondamentaux. L’article 73 précise clairement que nul ne peut exercer simultanément les responsabilités de membre du gouvernement et celles de député.
Ainsi, les ministres concernés ont été appelés à se conformer aux obligations liées à leur élection à l’Assemblée nationale.
Assurer la continuité du service public. En attendant la formation d’un nouveau gouvernement, les ministres encore en fonction assureront les affaires courantes. Un décret présidentiel a également été pris pour organiser l’intérim dans chaque département ministériel concerné, garantissant ainsi la stabilité administrative.

Les ministres concernés par la démission
Au total, 18 ministres élus députés ont remis leur démission. Parmi eux figurent notamment :
Mays Moussi, ministre de l’Environnement
Laurence Ndong, ministre de la Pêche
Camelia Ntoutoume-Leclercq, ministre de l’Éducation nationale
Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, ministre des Transports
Brigitte Onkanowa, ministre de la Défense nationale
Hugue-Alexandre Barro Chambrier, vice-président du Gouvernement
Ces départs ouvrent la voie à une recomposition de l’équipe gouvernementale.
Quelles prochaines étapes ?
Le Président Oligui Nguema devra désormais procéder à la nomination d’un nouveau gouvernement, une décision très attendue sur la scène politique nationale.
Parallèlement, le bureau de l’Assemblée nationale doit être installé le 17 novembre 2025, étape essentielle pour la mise en route de la nouvelle législature.
La Rédaction




