Publié, par la Rédaction 23h 35 | Temps de lecture 1 min
Cette initiative vise à offrir une seconde chance aux jeunes, auteurs ou victimes de violences, qui se retrouvent souvent sans perspectives après leur exclusion. Selon la ministre, ce projet s’inscrit dans la continuité des efforts engagés depuis 2019 pour endiguer un phénomène préoccupant qui affecte de nombreux établissements à travers le pays.
Libreville, le 12 Novembre 2025 – La récente réunion du comité de direction (Codir) du ministère de l’Éducation nationale, présidée par la ministre Camélia Ntoutoume Leclercq, a été marquée par un échange approfondi sur la persistance des violences en milieu scolaire. À cette occasion, plusieurs pistes de solution ont été envisagées, dont la création prochaine d’un établissement de réinsertion destiné aux élèves exclus du système scolaire.
« Il faut agir avec fermeté, mais aussi accompagner les enfants »
Reconnaissant que les cas de violences demeurent nombreux, Camélia Ntoutoume Leclercq a néanmoins tenu à nuancer la perception du phénomène : « Il faut aussi dire qu’il y a beaucoup d’amplification sur les réseaux sociaux. » Elle a par ailleurs salué le rôle de la police scolaire, dont les interventions ont contribué à réduire les incidents dans plusieurs écoles.
Parmi les autres mesures annoncées figurent la poursuite de la mise en place des cellules d’éthique, le renforcement des formations de sensibilisation, ainsi que la signature prochaine d’une charte des élèves contre la violence, qui sera cosignée par les parents.
Une réponse concertée entre plusieurs ministères
Le futur établissement de réinsertion sera mis en place en collaboration avec les ministères de la Justice, de l’Intérieur et de la Défense. Une synergie institutionnelle que la ministre juge essentielle pour « protéger une jeunesse qui semble profondément perdue ».
Si la date de lancement n’a pas encore été précisée, ce projet représente un espoir pour de nombreux élèves exclus, appelés à bénéficier d’un accompagnement psychologique, éducatif et civique adapté à leur réintégration.



