Mitzic étouffe sous les déchets et les chantiers abandonnés

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À Mitzic, la désillusion est grande. « J’ai pleuré… Je faisais le fier devant mes collègues en disant que chez moi, c’est un petit paradis. Mais une fois sur place, sincèrement, c’est la ville la plus sale du Gabon. Je répète : la ville la plus sale du Gabon. J’ai des photos », confie, amer, un habitant.

Ces mots crus traduisent le profond malaise d’une population épuisée par la dégradation continue de leur cité du Nord du pays.

Au cœur des critiques, l’entreprise en charge des travaux d’aménagement, déjà connue pour une réputation peu reluisante : celle d’abandonner les chantiers qui lui sont confiés. Le cas de Mitzic n’est malheureusement pas isolé. À Oyem comme à Minvoul, plusieurs projets supervisés par la même société ont été stoppés net, laissant derrière eux des infrastructures inachevées et des populations désemparées.

Aujourd’hui, les habitants de Mitzic espèrent que la nouvelle promesse d’amélioration de la voirie ne sera pas un énième engagement de façade, livré avec une qualité douteuse et sans réelle intention d’être mené à terme. Le scepticisme grandit, mais l’attente demeure : enfin voir leur ville se relever.

Par la Rédaction (Chifre. Info) – 17 Novembre 2025

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