Libreville, le 4 Novembre 2025
Un drame d’une rare tristesse a secoué le quartier Itonda, dans le 3ᵉ arrondissement de Port-Gentil. Selon un article publié le lundi 3 novembre 2025 par Ogooué Maritime Infos (OMI), une jeune fille de 18 ans, décrite comme brillante et studieuse, aurait mis fin à ses jours après plusieurs années de maltraitance familiale. Un fait divers qui relance une fois encore le débat sur la protection des enfants au sein du cadre familial.
Une élève exemplaire brisée par les violences
D’après le média local, la victime subissait depuis plusieurs années des violences physiques et psychologiques de la part de son père, un ressortissant malien. Ce dernier l’accusait régulièrement de vol et lui aurait interdit de poursuivre ses études, malgré l’obtention de son baccalauréat en 2023.
Son entourage la décrivait pourtant comme une élève exemplaire, discrète et respectueuse. Mais derrière cette apparente tranquillité, la jeune fille vivait un véritable calvaire.
Le suicide, ultime échappatoire
Excédée par les humiliations publiques et les coups répétés, la jeune fille aurait décidé de mettre fin à sa souffrance. Selon les informations d’OMI, le jour du drame, sa petite sœur l’aurait surprise en train de verser une substance suspecte dans un verre. Interrogée sur son geste, elle serait restée silencieuse, le regard noyé de larmes.
Malgré l’alerte donnée à l’entourage, il était déjà trop tard : la jeune fille avait avalé le poison. Transportée d’urgence à l’hôpital, elle n’a pas survécu.
Un père interpellé et une lettre d’adieu mystérieuse
Informées du drame, les autorités ont immédiatement interpellé le père pour les besoins de l’enquête. Celui-ci aurait déclaré que sa fille lui aurait volé une somme de 600 000 F CFA pour entretenir un petit ami, une version que beaucoup de voisins jugent invraisemblable.
Toujours selon OMI, la défunte aurait laissé une lettre d’adieu expliquant son geste. Le contenu de cette lettre n’a cependant pas été rendu public, et l’on ignore si elle a été transmise aux enquêteurs.
Un appel à la vigilance face aux violences intrafamiliales
Ce drame tragique met une fois de plus en lumière la persistance des violences intrafamiliales, souvent dissimulées derrière les murs du silence. Il rappelle l’urgence de renforcer les mécanismes de protection des enfants et des jeunes filles, afin que plus jamais la souffrance domestique ne pousse à l’irréparable.
Publié par la Rédaction
